En France, plus de 3 millions de contribuables devront bientôt composer avec l’instauration d’un nouvel impôt. Ce dispositif a été pris dans le but de limiter les écarts de richesse entre les Français, à la suite d’une proposition du député majoritaire Jean-Paul Mattei. Plus de détails dans les prochaines lignes !
Les familles aisées détiennent plus de 90% de la richesse brute
Selon nos confrères de toussus, le député Jean-Paul Mattei a avancé l’argument de la richesse brute pour pouvoir convaincre de la nécessité de cette mesure. Selon l’élu, plus de 90% de cette fortune se trouve entre les familles aisées. Il souligne par ailleurs qu’en moyenne le patrimoine des héritiers les plus fortuné est 160 fois plus élevé par rapport à l’héritage médian. Selon ses analyses, un impôt de 5% qui s’étend sur une trentaine d’années sur les plus riches peut engendrer des gains de 150 milliards d’euros.
Cette suggestion rappelle le projet lié à la mise en place d’un impôt exceptionnel et temporaire qui est fondé sur les actifs financiers des familles aisées. Une proposition qui supposait à l’époque le calibrage de ces foyers suivant les coûts prévus par les dépenses publiques. Ce programme avait alors été avancé par l’économiste Jean Pisani-Ferry.
Vers la mise en place d’un nouvel impôt pour les plus riches ?
Dans sa prise de parole, Bruno Le Maire a clairement précisé : « La solution ne réside pas dans la fiscalité ». Et le ministre de l’Economie d’ajouter : « Nous avons pour ambition de diminuer les impôts car les contribuables font face à des charges fiscales particulièrement pesantes ». De son côté, Nicolas Sansu, porte-parole du Cher pour le parti démocratique de Gauche souligne : « Il est clair qu’il faut faire davantage participer les individus les plus riches de nos jours ».
Cette mesure devrait ainsi toucher plus de 3 millions de Français. Selon l’Insee, ces derniers sont surtout ceux qui disposent d’un patrimoine brut dont la valeur totale est supérieure à 716 000 €. Les auteurs de l’étude conseillent par ailleurs de réviser les déductions réalisées sur les plus-values immobilières pour faire sortir le pays de la crise.