Une récente étude menée par l’Institut Montaigne met en lumière les classes moyennes en France. Les résultats indiquent que 50% de la population sont issues de cette catégorie sociale, 30% font partie des foyers modestes et 20% seulement sont considérés comme fortunés.
50% des Français font partie de la « classe moyenne »
Dans une récente prise de parole, Gabriel Attal a qualifié les classes moyennes de « cœur battant » de la France. Le représentant du gouvernement s’est également engagé à attribuer à ces dernières une réduction d’impôts. Selon les auteurs de cette étude, cette partie de la population ne peut être considérée ni comme ouvrière, ni élite, ni pauvre ni riche. Par ailleurs, le ministre de l’Economie estime que ces foyers affichent un niveau de vie entre les 2/3 et le double du niveau médian.
Dans tous les cas, les conclusions de l’étude sont sans appel : 50% de la population française appartient à la catégorie des classes moyennes. Ces derniers peuvent être regroupés en deux classes. D’une part, la classe moyenne supérieure sont ceux qui gagnent entre 2200 et 3100 € par mois. D’autre part, la classe moyenne inférieure regroupe ceux dont les revenus mensuels se trouvent entre 1400 et 2200 €.
Qui sont les 50% restants ?
Selon le tableau fourni par le CREDOC, la classe des pauvres représente 10% de la population. Ces derniers touchent moins de 870 € par mois. Par ailleurs, les familles considérées comme « modestes » sont celles dont les revenus varient entre 870 et 1400 € par mois et constituent 20% de la population française. Les 30% qui suivent font partie de la classe moyenne inférieure et les 20% restants sont ceux de la classe moyenne supérieure.
10% de la population française sont issus de familles aisées, empochant chaque mois entre 3000 et 4000 €. Les plus fortunés (10%) touchent des revenus mensuels excédant les 4000 €. Selon les auteurs de cette étude, les revenus sont estimés sur la base des revenus nets divisés par le nombre d’unité de consommation de la famille concernée.
Cela dit, la richesse ou la pauvreté ne peut être définie uniquement sur la base des revenus. D’autres facteurs doivent également être pris en compte comme le niveau de dépenses et le patrimoine immobilier.
