Le leasing électrique a été mis en place à la suite d’une décision gouvernementale. Si son utilisation a connu un succès florissant, certaines personnes malveillantes profitent de cette popularité pour réaliser des actes frauduleux.
Le leasing électrique cartonne dès son lancement
Au début de cette année, le gouvernement a instauré ce dispositif dans le but de faciliter la transition vers la mobilité électrique tout en accordant un coup de pouce aux ménages touchant des revenus limités. Le projet de leasing social a ainsi contribué à faciliter l’accès à une location durable des voitures électriques. Un service accessible à partir de 40 € par mois.
Très vite, le projet a porté ses fruits. Après avoir augmenté le nombre de places disponibles, l’exécutif a dû composer avec une explosion du nombre de candidatures. En effet, il y a eu plusieurs milliers de demandes en l’espace d’une semaine. Les utilisateurs sont nombreux à avoir craqué pour l’offre au point de compléter les quotas annuels avant la fin du mois de janvier. Ce qui a entraîné l’interruption du dispositif jusqu’au mois de décembre prochain.
Une annonce de la plus haute importance
Outre l’annulation du projet, l’Etat s’est également retrouvé dans l’obligation d’encadrer l’accès au leasing social via des règlementations plus strictes. Dans un communiqué officiel, on apprend que cette procédure ne sera plus autorisée pour la sous-location. Les contrevenants sont exposés à une amende de 1500 €. Il en va de même pour ceux qui seraient tentés d’abuser de ce dispositif pour se remplir les poches.
Il faut savoir que sur les plateformes d’échanges entre particuliers à l’instar de Turo et Getaround, louer une Twingo (facturée à 40 € par mois via le leasing) est possible à partir d’une dizaine d’euros l’heure. Face à l’urgence de la situation, les experts ont tiré sur la sonnette d’alarme pour que les autorités compétentes procèdent à une intensification des règles dans le but de serrer la vis.
