Le fossé ne cesse visiblement pas de se creuser entre Paris et Madrid concernant le sujet autour de l’hydrogène. Le gouvernement de Pedro Sanchez refuse systématiquement de combler le manque énergétique de la France dans le but d’accéder à la production d’hygiène rose. Le point à travers cet article !
France-Espagne : la bataille sur l’hydrogène fait rage
Dans un communiqué officiel, l’Espagne souligne : “Nous ne sommes pas en mesure de contrecarrer la demande d’électricité domestique si la France se sert de ses centrales nucléaires pour fabriquer de l’hydrogène”. Cette mise en garde a été donnée il y a quelques jours par la ministre Teresa Ribera. Dans les colonnes de Reuters, elle souligne : “Ce serait de la folie”.
Dans tous les cas, ce carburant considéré comme une option de remplacement des énergies carbonées se retrouve au centre d’un combat diplomatique opposant plusiers pays dont la France et la Belgique. Voilà maintenant plusieurs mois que le gouvernement d’Emmanuel Macron se bat corps et âme pour faire en sorte que l’hydrogène “rose” soit traité de la même manière que l’hydrogène “vert”. Rappelons que ce dernier se démarque par son caractère “écologique”.
Des enjeux écologiques et économiques importants
Cette question autour de l’hydrogène présente un intérêt majeur car elle sert de base pour fixer les objectifs de l’Europe, en regard des mesures et subventions liées aux carburants. A titr d’illustration, pour l’industrie, les discussions prévoient un taux d’hydrogène de 60% provenant des sources renouvelables pour l’horizon 2025.
Au mois de février dernier, la France avait décroché une manche cruciale en remportant une définition plus précise de l’hydrogène vert associé au “bas carbone”. Une qualification qui permetde considérer l’hydrogène nucléaire comme une source renouvelable. Reste à savoir si l’Espagne entend exécuter sa menace de suspendre le courant en France. Affaire à suivre !