Cette année, les mesures fiscales vont subir quelques changements en France, surtout pour les retraités. En effet, la contribution sociale généralisée (CSG) va faire l’objet de plusieurs nouveautés. Mais à quoi faut-il s’attendre concrètement et qui sont les principaux visés par cette réforme ? Plus de détails dans les prochaines lignes !
CSG : enjeux sociaux et fiscaux en France
Depuis qu’elle a été mise en place dans les années 90, la contribution sociale généralisée joue un rôle majeur dans l’édifice financier du système de protection sociale en France. Cet impôt qui participe au bien-être collectif génère chaque année plusieurs centaines de milliards d’euros dans les caisses publiques, notamment la caisse nationale des allocations familiales et la caisse nationale de l’assurance maladie.
Les retraités devront alors se plier au taux de CSG suivant leurs conditions financières. Pour cette année, cet alignement fiscal ne sera pas modifié. En effet, une exonération complète est prévue pour les retraités les plus modestes avec une hausse de 8,3% à destination de ceux qui sont considérés comme ayant des revenus aisés.
A qui l’exonération profitera-t-elle cette année ?
En 2024, les retraités dont les revenus ne dépassent pas le seuil maximal fixé par le fisc pourront accéder à une exonération totale de la contribution sociale généralisée. Ce plafond sera revalorisé pour permettre à plus de retraités de profiter de ces avantages fiscaux cette année. Certaines prestations à l’instar de l’ASPA (allocation de solidarité aux personnes âgées) ou l’ASI (allocation supplémentaire d’invalidité) ne seront pas concernés par cet impôt. De quoi permettre aux retraités modestes de porter moins de charges fiscales sur le dos cette année.
Si cette mesure profite aux profils de retraités indiqués plus haut, elle va en revanche défavoriser les autres seniors qui vont devoir continuer à remplir ces obligations fiscales selon leurs moyens. Une chose est sûre : ce début d’année est marqué par un nouveau tournant dans l’univers fiscal. Cette réforme a pour principal objet d’établir un équité fiscal en venant en aide aux retraités les plus touchés par la crise, en vue de rétablir la solidarité nationale.