A la suite de l’annonce de Gabriel Attal concernant la réforme du RSA et les 15 heures d’activités hebdomadaires obligatoires, une nouvelle disposition a été prise en ce qui concerne cette prestation sociale. Il s’agit du dispositif « 2e chance adultes ». Voici le département concerné.
« 2e chance adultes » : concept et enjeux
Cette procédure a été instaurée avec l’aide de la Maison Familiale Rurale (MFR) au sein du département de Mayenne. La décision a été prise dans le but de soutenir les allocataires du revenu de solidarité active de la région. Selon nos confrères d’Ouest France, ce projet a été baptisé « 2e chance adultes » car il vise principalement les plus de 30 ans qui rencontrent des difficultés à trouver du travail.
Les bénéficiaires pourront ainsi accéder à plus de 3 mois de stage en entreprise avec des séances pratiques encadrés par des professionnels dans le but d’accélérer leur réinsertion sur le milieu du travail. Interrogée sur le sujet, Sylvianne Faucheux, responsable de la MFR souligne : « On s’est servi de notre savoir-faire pour mettre en place ce nouveau projet visant à améliorer la vie quotidienne, le logement et les activités de loisirs des bénéficiaires. Le but est qu’ils puissent retrouver un train de vie normal ».
A qui ce dispositif profite-t-il ?
Si auparavant ce dispositif était réservé aux moins de 30 ans, il s’étend désormais à ceux qui ont plus de 30 ans. Il prend en compte les 15heures d’activités obligatoires soumises aux allocataires du RSA. A ce propos, Olivier Richefou souligne : « Vivre au RSA et ne pas avoir de travail, se contenter avec 600 € par mois, ce n’est pas une finalité ». Notons que le département de Mayenne qui présente un taux de chômage élevé (4,9%) s’est porté volontaire pour cette expérimentation sur les bénéficiaires du RSA.
Toujours selon le directeur : « Nous disposons de plus de 20 000 postes à pourvoir en Mayenne ». Ce projet devrait s’élargir sur une quarantaine d’autres départements d’ici la fin du mois si tout se passe bien. En attendant, de nombreuses associations lèvent la voix contre cette initiative car elle aurait tendance à isoler davantage les profils les plus vulnérables de la communauté.