Alors que l’hiver bat son plein en France, on remarque que la résistance au froid est beaucoup moins évidente chez les femmes, par rapport aux hommes. Voici les paramètres qui expliquent ce phénomène selon une récente étude scientifique.
Chaque corps réagit différemment au froid
Lorsque les températures sont aussi faibles, chacun d’entre nous réagit différemment au froid. Mais d’une manière générale, on constate que les hommes sont moins sensibles par rapport à la gent féminine. Selon les scientifiques, la température idéale se trouve entre 22 et 24°C pour les homme contre 24 à 26°C pour les femmes. Mais comment expliquer cet écart qui se trouve dans les alentours de 2°C entre les deux genres ?
Selon les explications de Dimitra Gkika, spécialiste en physiologie, ces différences émotionnelles relèvent de plusieurs paramètres. Parmi eux figurent le stress, l’épuisement mental, le dérèglement hormonal, l’âge mais aussi le métabolisme du corps humain. De ce fait, la thermogenèse (processus d’élévation de la température interne) exerce une influence considérable sur les hormones.
Une différence due aux hormones
Selon les auteurs de cette étude, la testostérone a tenance à empêcher la formation d’une protéine appelée TRPM8. Celle-ci est capable de déceler la température ambiante grâce aux extrémités nerveuses qui se trouvent sous la peau. C’est le niveau de cette hormone qui va alors fixer la capacité de l’organisme à réagir à la chaleur. Raison pour laquelle les hommes résistent mieux au froid par rapport aux femmes.
De plus, le taux de testostérone a tendance à diminuer au fur et à mesure que l’on vieillit. Chez les femmes en revanche, l’œstrogène a tendance à augmenter avec l’âge et circule beaucoup moins vers les extrémités. Selon une enquête qui a été menée par des chercheurs de l’Utah, la température des mains de ces dernières est de 1,6°C de moins que celle des hommes.
Notons qu’en période d’ovulation, la libération de progestérone va entraîner une stimulation de la température interne chez la femme. Raison pour laquelle son organisme résiste moins aux températures extrêmes. Le constat est le même chez celles qui se servent de contraceptifs oraux.