Le fait de communiquer son RIB à un tiers n’est pas sans danger ! A titre de rappel, ce document comporte diverses informations incluant le numéro de compte du titulaire. Mais quels sont les risques associés au partage du RIB ? Le point à travers cet article !
Quel risque si on partage le RIB par mail ?
Si vous allez transférer un virement sur votre compte bancaire, vous allez devoir partager votre RIB au débiteur. Selon nos confrères de Moneyvox, cette opération est sans danger surtout si l’émetteur a fait le nécessaire pour sécuriser sa boîte en optant pour un mot de passe suffisamment robuste. Aussi, il est recommandé d’activer l’authentification pour plus de sécurité.
Notons que cette option est désormais gratuite sur plusieurs plateformes de messagerie. Mais que se passe-t-il en cas de vol du RIB ? A ce propos, des garde-fous ont été mis en place pour limiter autant que possible l’utilisation abusive du compte bancaire par les voleurs de RIB. De plus, ce dispositif permet à la victime de profiter d’une indemnisation.
Des mesures de sécurité renforcées
Pour que ce genre de fraude soit possible, le voleur doit détenir un ICS (identifiant créancier SEPA) qui est octroyé par la Banque de France dans la mesure où un établissement bancaire en a fait la demande. C’est notamment le cas lorsque ce-dernier souhaite s’assurer que le créancier est bel et bien actif sur le milieu du travail et qu’il est en mesure de réaliser des prélèvements.
Le dispositif SEPA, qui a vu le jour en 2014 représente un levier de sécurité pour le payeur. En cas de prélèvement non autorisé, il a droit à une durée de 13 mois à partir de la date du débit pour faire opposition et se faire rembourser par la banque. Notons que l’opposition peut se faire même 8 semaines après le prélèvement non autorisé. De son côté, la banque est tenue de rembourser la victime sur un délai de 10 jours ouvrables.