Le Japon cherche plusieurs volontaires pour séjourner gratuitement dans un établissement de prestige

Une entreprise japonaise recherche actuellement des volontaires pour habiter dans un établissement de prestige sans payer le moindre frais. En échange, les intéressés devront travailler pour plusieurs heures.

Manque de main d’œuvre au Japon

Ces dernières années, le Japon fait face à une chute brutale du nombre d’habitants. Cette situation est due à un ralentissement du taux de natalité associé au vieillissement de la population. Outre les retraités qui sont de plus en plus nombreux dans le pays du soleil levant, la main d’œuvre est insuffisante sur place. Raison pour laquelle plusieurs secteurs recherchent de nouveaux talents. C’est notamment le cas de la restauration et de l’hôtellerie.

Il s’agit d’une occasion rêvée pour les Français qui souhaitent s’expatrier au Japon et qui n’ont pas le budget nécessaire pour le déplacement. Notons qu’il faut compter dans les 1000 € le billet d’avion aller-retour pour rejoindre le Japon depuis la capitale française. Le start-up qui propose cette offre inédite se prénomme « Otetsutabi ». Mais en quoi consiste-t-elle exactement ?

Séjourner gratuitement dans un hôtel de luxe au Japon

Avec cette offre, les étrangers pourront séjourner gratuitement dans un hôtel de luxe en échange d’un travail de plusieurs jours dans des lieux paradisiaques en plein air. Le start-up prend en charge les frais de déplacement, l’hébergement et les différentes dépenses liées au séjour dans ces hôtels, restaurants et autres établissements de luxe. Les tâches en question sont variées : ménage, entretien des lieux publics, vente de billets dans des stations de ski, etc. Mais ce n’est pas tout !

Les intéressés auront la chance de toucher un salaire horaire minimum dont le montant varie suivant la région. L’avantage de cette opportunité ? La possibilité pour ceux qui ne se sont jamais rendus sur le continent asiatique de se retrouver dans des lieux parfois méconnus. Ce sera donc l’occasion de travailler et de faire du tourisme en même temps. Avec la réouverture des frontières à l’issue de l’épidémie de Coronavirus, il serait dommage de passer à côté de cette opportunité, non ?