Le recours à la capitalisation est souvent négligé par les assurés qui préfèrent de loin opter pour une assurance-vie. Dans cet article, vous allez cependant comprendre comment ces deux dispositifs peuvent se compléter pour tourner en faveur de l’investisseur…
Contrat de capitalisation : ce que vous ignorez sur ce dispositif
Ce contrat est considéré comme une mode d’épargne dont les avantages procurés sont semblables à ceux de l’assurance-vie. Les deux dispositifs permettent d’accéder à une rentabilité financière optimale avec les mêmes avantages fiscaux en matière de retrait. En effet, la taxation s’applique exclusivement à la partie relative aux gains pour une durée de 8 ans et plus. Dans ce cas, les investisseurs célibataires auront droit à un abattement de 4 600 € par mois contre 9 200 € dans le cas d’un couple.
Un point en particulier distingue néanmoins l’assurance-vie et la capitalisation. Le contrat ne permet pas de bénéficier du régime à l’issue de la disparition du souscripteur. Il ne faut pas oublier que l’assurance-vie n’entre pas dans la transmission. Aussi, chaque bénéficiaire de l’héritage a droit à un abattement de l’ordre de 152 000 €. Autrement dit, c’est le contrat de capitalisation qui entre en vigueur en cas de décès et sa valeur varie suivant le lien de parenté entre le disparu et le bénéficiaire.
Des avantages non négligeables
Contrairement à l’assurance-vie, la capitalisation permet de mieux anticiper la succession. Au même titre que les donations, les héritiers ont droit à des abattements pouvant faire l’objet d’un renouvellement tous les 15 ans. Dans ce cas, le droit de donation ne sera pas applicable. Néanmoins, il est possible de transmettre jusqu’à 100 000 € aux héritiers tout en accédant à cet avantage fiscal.
D’autre part, le contrat de capitalisation reste actif même lorsque le souscripteur n’est plus en vie. En effet, les héritiers ont le droit de sauvegarder le contrat grâce à l’antériorité fiscale. Pour estimer les impôts lors du retrait, la société utilise la date de conclusion du contrat. Cette opération peut être réalisée pour les contrats de plus de 8 ans. L’abattement s’élèvera alors à 4 600 € pour une personne célibataire contre 9 200 € dans le cas d’un couple.